Le lancement de MindsEye continue de faire parler de lui, mais pas pour les bonnes raisons. À peine quelques mois après sa sortie en juin dernier, le studio Build A Rocket Boy, fondé par Leslie Benzies (ancien producteur de GTA chez Rockstar), se retrouve au cœur d’une importante controverse.
Près d’une centaine d’employés actuels et anciens ont publié cette semaine une lettre ouverte dénonçant un climat de travail particulièrement nocif. Dans ce document, ils évoquent un environnement marqué par un « manque de respect », des « abus répétés » et une mauvaise gestion interne ayant miné la production de MindsEye depuis plusieurs années.
La lettre révèle également que 200 à 300 développeurs auraient été licenciés après la sortie du jeu, conséquence directe de ses faibles performances commerciales et techniques. Plusieurs témoignages pointent du doigt un manque de communication et de transparence venant de la direction, accusant Leslie Benzies d’avoir imposé des décisions majeures sans concertation.
Autre élément accablant : à environ quatre mois du lancement, la direction aurait instauré des heures supplémentaires obligatoires — huit par semaine — sous prétexte de finaliser le projet à temps. Si des congés de récupération avaient été promis, nombre d’employés affirment ne jamais les avoir obtenus.
Les licenciements, eux, auraient été mal gérés, certains salariés évoquant des délais de préavis non respectés et des informations contradictoires concernant leurs droits. Les signataires de la lettre exigent désormais des compensations justes et la mise en place de mesures concrètes pour améliorer les conditions de travail au sein du studio.
Ce scandale vient ternir encore davantage l’image de MindsEye, déjà considéré comme l’un des plus gros échecs de l’année.
