La situation continue de se tendre autour de Rockstar Games. Au début du mois de novembre, l’entreprise a procédé au renvoi d’un peu plus de trente employés pour ce qu’elle qualifie de « faute grave ». Cependant, les personnes concernées affirment qu’il s’agit plutôt de représailles liées à leur volonté de se regrouper en syndicat.
Le Syndicat des travailleurs indépendants de Grande-Bretagne (IWGB) a déposé une plainte officielle, et l’affaire est désormais examinée au Parlement britannique. La députée Christine Jardine a d’ailleurs interpellé le gouvernement afin qu’il apporte son soutien aux salariés concernés et qu’il protège d’éventuels futurs lanceurs d’alerte.
L’affaire prend également de l’ampleur en interne. D’après l’IWGB, 220 employés de Rockstar North ont signé une lettre condamnant la décision de licencier leurs collègues et demandent leur réintégration immédiate.
Un ancien employé, qui a préféré rester anonyme, a partagé son ressenti face à cette mobilisation :
« Voir autant de collègues se ranger derrière nous est extrêmement encourageant. Alors que Rockstar tente de nous intimider, beaucoup choisissent de se tenir debout et de réclamer que nos droits soient respectés. »
Il précise que, pour ceux qui suivent de près cette affaire, il s’agit selon lui d’une forme évidente de répression syndicale.
Pour conclure, l’IWGB souligne que Rockstar bénéficie de centaines de millions de livres d’allégements fiscaux au Royaume-Uni, tout en adoptant, selon le syndicat, une attitude « insensible » envers ses employés.
