La semaine passée, plus de trente salariés de Rockstar Games ont été licenciés, suscitant des interrogations quant aux raisons de ces renvois. Des rapports ont laissé entendre que ces employés avaient tenté de se syndiquer avant leur mise à pied, tandis que l’éditeur avançait la notion de « faute grave ».
Aujourd’hui, Rockstar a fourni davantage de précisions via un communiqué relayé par Bloomberg. Le studio, connu pour la série GTA, affirme que les ex-salariés ont partagé des informations internes sensibles.
« Récemment, nous avons appliqué des mesures disciplinaires contre quelques personnes qui divulguaient et échangeaient des données confidentielles sur un forum public, ce qui contrevenait à notre règlement. Cette démarche n’avait aucun rapport avec le droit de nos employés à rejoindre un syndicat ou à participer à des activités syndicales », indique le studio.
Alex Marshall, président du Syndicat des travailleurs indépendants du Royaume-Uni, conteste fermement cette version des faits et accuse Rockstar de pratiques antisyndicales.
« Rockstar craignait que ses collaborateurs, qui œuvrent sans relâche, discutent en privé de leurs droits à un environnement de travail équitable et d’une voix collective. La direction montre qu’elle privilégie la répression syndicale, même au détriment des retards de GTA 6, en ciblant directement ceux qui participent au développement du jeu. »